Douance : difficultés d’apprentissage, TDAH, TSA
La douance peut coexister avec le TDAH, le TSA et les difficultés d'apprentissage, formant une combinaison complexe. Bien que les individus doués aient souvent des aptitudes intellectuelles élevées, ils peuvent également rencontrer des obstacles dans le processus d'apprentissage.
Difficultés d'Apprentissage
- Retards ou déficits dans l'apprentissage. Les difficultés d'apprentissage impliquent des retards ou des déficits spécifiques dans l'acquisition de compétences académiques.
- Défis dans certains domaines. Les difficultés d'apprentissage peuvent se manifester dans des domaines tels que la lecture, l'écriture, les mathématiques, la compréhension verbale, etc.
- Besoin de soutien. Les personnes ayant des difficultés d'apprentissage peuvent nécessiter des approches pédagogiques spéciales et un soutien supplémentaire pour réussir académiquement.
Il est important de noter qu’une personne peut être douée dans certains domaines tout en présentant des difficultés d'apprentissage dans d'autres. Ce phénomène est parfois appelé « douance avec troubles d'apprentissage associés ».
Voici quelques points à considérer en cas de douance avec des troubles d'apprentissage associés :
- Masquage des difficultés. Les compétences élevées dans certains domaines peuvent masquer les difficultés d'apprentissage. Par exemple, un enfant doué peut exceller en lecture, mais peut avoir des difficultés en mathématiques.
- Compensation intellectuelle. Les personnes douées peuvent développer des stratégies de compensation intellectuelle pour faire face à leurs difficultés. Elles peuvent être créatives dans la manière dont elles abordent les défis d'apprentissage.
- Variabilité des compétences. Les personnes douées avec des troubles d'apprentissage peuvent présenter une grande variabilité dans leurs compétences. Elles peuvent exceller dans certains domaines tout en ayant des difficultés significatives dans d'autres.
Ces difficultés peuvent être liées à des troubles de l'attention, des troubles du spectre autistique, ou d'autres conditions qui influent sur les compétences sociales ou émotionnelles.
La douance et le TDAH
La douance et le TDAH (Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité) peuvent coexister chez certaines personnes, créant une dynamique particulière.
D'une part, la douance se caractérise par un haut potentiel intellectuel, une créativité accrue et des aptitudes cognitives exceptionnelles. D'autre part, le TDAH se manifeste par des difficultés de concentration, d'impulsivité et parfois d'hyperactivité.
Il est possible qu'une personne douée ait également un TDAH, ce qui peut entraîner des défis uniques, tels que la gestion de l'excès d'énergie ou des difficultés de concentration malgré des capacités intellectuelles élevées.
Hyperstimulabilité psychique
L'hyperstimulabilité psychique est également connue sous le nom de surstimulation psychique. C’est une caractéristique souvent associée aux personnes douées ou surdouées. Cette surstimulation se manifeste également dans plusieurs domaines, notamment sensoriel, émotionnel et intellectuel.
Voici quelques aspects de l'hyperstimulabilité psychique chez les personnes douées :
- sensibilité émotionnelle;
- réactivité sensorielle;
- réflexion profonde;
- perfectionnisme;
- intensité émotionnelle et intellectuelle.
Sensibilité émotionnelle
Les personnes douées peuvent avoir une sensibilité émotionnelle accrue, ce qui signifie qu'elles ressentent les émotions plus intensément que d'autres. Également, elles peuvent être facilement affectées par les émotions des autres et par les stimulations émotionnelles de leur environnement.
Réactivité sensorielle
Les surdoués peuvent être plus sensibles aux stimuli sensoriels tels que la lumière, le bruit, les odeurs, etc. Les surdoués peuvent être facilement perturbés par des environnements bruyants ou surchargés sensoriellement.
Réflexion profonde.
Les personnes douées ont souvent une pensée profonde et réflexive. Également, elles peuvent être profondément engagées dans la réflexion et l'analyse, ce qui peut les rendre plus sensibles aux problèmes de l'environnement et du monde qui les entoure.
Perfectionnisme
Les surdoués peuvent avoir des standards élevés pour eux-mêmes, ce qui peut les rendre perfectionnistes. Cette quête de l'excellence peut entraîner une préoccupation constante pour la performance et le souci du détail.
Intensité émotionnelle et intellectuelle
Les personnes douées peuvent ressentir une intensité émotionnelle et intellectuelle qui se traduit par un enthousiasme profond pour leurs intérêts et passions. Cependant, cela peut également conduire à des moments d'angoisse ou d'excitation extrêmes.
En résumé, il est important de noter que l'hyperstimulabilité psychique peut être une force, permettant aux personnes douées d'avoir une compréhension approfondie du monde qui les entoure. Cependant, cela peut également poser des défis, en particulier si les individus ne sont pas conscients de leur sensibilité ou s'ils ne disposent pas de mécanismes d'adaptation appropriés.
Hyperstimulabilité psychique et TDAH
L'hyperstimulabilité psychique et le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) sont deux concepts distincts, mais il peut y avoir des interactions entre eux, en particulier chez les personnes douées ou surdouées qui peuvent présenter des caractéristiques des deux.
Il est important de noter que certains traits de l'hyperstimulabilité psychique peuvent se chevaucher avec des symptômes du TDAH, et cela peut parfois conduire à des diagnostics confondus ou à une interprétation erronée des symptômes. Par exemple, la réactivité sensorielle accrue chez les personnes douées peut être interprétée comme une difficulté à se concentrer en classe, ce qui pourrait être attribué à tort au TDAH.
En raison de ces chevauchements, il est crucial d'obtenir un diagnostic précis de la part de professionnels de la santé mentale qualifiés. Un professionnel peut évaluer de manière approfondie les symptômes, prendre en compte toutes les caractéristiques individuelles et fournir un plan de traitement approprié. Dans certains cas, les personnes peuvent présenter à la fois des traits de surdouance et du TDAH, nécessitant une approche intégrée pour répondre à leurs besoins spécifiques.
Un traitement adapté, tel que la psychoéducation, la thérapie cognitivo-comportementale et, dans certains cas, des interventions médicamenteuses, peut être recommandé en fonction des symptômes dominants et des besoins de la personne concernée.
Douance et TSA
La douance (surdouance) et le trouble du spectre autistique (TSA) sont deux conditions distinctes, bien qu'il puisse y avoir des similitudes dans certains aspects de leur présentation. Il est important de comprendre que ces deux états peuvent coexister chez une même personne, mais ils ne sont pas mutuellement exclusifs.
Caractéristiques du Trouble du Spectre Autistique
- Difficultés sociales. Les personnes avec TSA peuvent éprouver des difficultés dans les interactions sociales et la communication non verbale.
- Comportements répétitifs. Les comportements répétitifs et les intérêts restreints peuvent être présents.
- Sensibilité sensorielle. Une sensibilité sensorielle atypique, qui peut se manifester par une aversion ou une recherche de certaines sensations sensorielles.
- Inflexibilité cognitive. Une préférence pour la routine et une résistance au changement.
Bien que ces conditions aient des caractéristiques distinctes, il existe des cas où une personne peut présenter à la fois des traits de surdouance et du TSA. Par exemple, une personne douée peut également avoir des particularités sensorielles ou des difficultés sociales compatibles avec le TSA.
Syndrome d'Asperger
Le syndrome d'Asperger fait partie du spectre autistique et a été inclus dans la catégorie plus large du trouble du spectre autistique (TSA) selon les classifications diagnostiques récentes.
Le syndrome d'Asperger partage certaines caractéristiques avec la surdouance, ce qui peut rendre le diagnostic et la distinction entre les deux parfois difficiles. Voici quelques similitudes et différences :
- Intelligence élevée. Les personnes atteintes du syndrome d'Asperger et les personnes douées peuvent avoir un niveau d'intelligence élevé.
- Intérêts spécifiques. Les deux groupes peuvent développer des intérêts spécifiques et approfondis dans des domaines particuliers.
Différences possibles :
- Difficultés sociales. Les personnes avec le syndrome d'Asperger ont souvent des défis dans les interactions sociales, présentant parfois des comportements socialement inappropriés. En revanche, les personnes douées peuvent avoir une sensibilité sociale accrue. Toutefois, elles ne présentent généralement pas les déficits sociaux caractéristiques du syndrome d'Asperger.
- Sensibilité sensorielle. Les personnes atteintes du syndrome d'Asperger peuvent présenter une sensibilité sensorielle atypique, tandis que les personnes douées peuvent avoir une sensibilité émotionnelle accrue.
En pratique, il est important de souligner que chaque personne est unique, et les différences entre les deux groupes peuvent être subtiles. Certains individus peuvent également présenter à la fois des caractéristiques du syndrome d'Asperger et de la surdouance.
En guise de conclusion
Ainsi, il est crucial de reconnaître que la douance ne préserve pas automatiquement contre les défis d'apprentissage.
Certains doués peuvent développer des stratégies d'adaptation, tandis que d'autres pourraient nécessiter un soutien spécifique pour surmonter leurs difficultés.
Une approche personnalisée tenant compte des forces intellectuelles, mais aussi des obstacles, est souvent nécessaire pour favoriser le succès éducatif et le bien-être global.
Lorsqu'une personne montre des signes de douance mais éprouve également des difficultés d'apprentissage, il est crucial d'obtenir une évaluation approfondie de la part de professionnels qualifiés, tels que des psychologues ou des neuropsychologues ou des psychiatres spécialisés dans les troubles neurodeveloppementaux (TDAH et TSA). Une compréhension complète des forces et des défis spécifiques de la personne permettra de mettre en place un plan éducatif et de soutien adapté à ses besoins. L'approche doit souvent être individualisée, prenant en compte les forces et les défis spécifiques de chaque personne.
Si vous croyez que vous ou votre enfant semblez avoir un haut potentiel intellectuel et/ou présentez des difficultés scolaires ou des troubles d'apprentissage, veuillez nous contacter afin de comprendre la nécessité d’une évaluation approfondie. Pour avoir plus d'information, vous pouvez également consulter nos rubriques consacrées à l’évaluation neuropsychologique des enfants et des adultes.
Le TDAH et l’anxiété
Le TDAH et l’anxiété peuvent coexister chez les enfants. De plus, les enfants atteints de TDAH peuvent être assez susceptibles de développer de l'anxiété en raison des défis qu'ils rencontrent pour gérer leur impulsivité, leur hyperactivité et leur difficulté à se concentrer.
Le TDAH et l’anxiété: DSM-V
Selon le DSM-V (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition),le TDAH est caractérisé par des symptômes d'inattention, d'hyperactivité et d'impulsivité. Ces symptômes persistent depuis au moins six mois et qui ont un impact significatif sur la vie quotidienne de l'enfant.
L'anxiété est caractérisée par une inquiétude excessive et persistante, associée à des symptômes physiques et émotionnels. Parmi ces symptômes notons, entre autres, la tension musculaire, la fatigue, l'irritabilité et la difficulté à se concentrer. Le DSM-V identifie plusieurs troubles anxieux différents: le trouble d'anxiété généralisée, le trouble panique, le trouble obsessionnel-compulsif, etc.
D’habitude, l'anxiété aggrave les symptômes du TDAH, tels que l'inattention, l'hyperactivité et l'impulsivité, en les amplifiant et en rendant la gestion du trouble plus difficile pour l'enfant.
Voici quelques signes d’anxiété à surveiller chez votre enfant.
Les inquiétudes excessives
Il est normal pour les enfants de ressentir de l'anxiété ou de l'inquiétude à propos de certains événements ou situations. Cependant, si l'inquiétude devient excessive et persistante, cela peut être un signe d'anxiété clinique.
Les inquiétudes excessives chez les enfants peuvent prendre différentes formes, telles que:
- La peur d'être séparé de leurs parents ou de leur famille
- L'inquiétude d'être critiqué ou jugé par les autres
- L'anxiété sociale qui rend difficile pour eux de se faire des amis
- L'inquiétude d'échouer ou de ne pas répondre aux attentes des autres
- La peur de situations spécifiques, telles que les tempêtes, les animaux, les hauteurs, etc.
Ces inquiétudes peuvent causer des problèmes émotionnels et physiques chez les enfants, tels que des pleurs fréquents, des maux de ventre, des maux de tête, des troubles du sommeil, des changements d'appétit et une perte d'intérêt pour les activités qu'ils aiment.
Les comportements d’évitement
Le comportement d'évitement chez les enfants est souvent lié à l'anxiété. Les enfants peuvent éviter les situations qui leur causent de l'anxiété pour essayer de se protéger de la douleur émotionnelle ou physique qu'ils ressentent. Voici quelques exemples de comportements d'évitement chez les enfants :
- Les interactions sociales. Éviter de participer à des activités sociales, de parler avec des pairs ou de s'engager dans des jeux en groupe.
- Les situations scolaires. Éviter l'école ou des situations spécifiques à l'école comme des examens, des présentations, ou de répondre aux questions en classe.
- Les activités quotidiennes. Éviter se brosser les dents ou se laver les cheveux par crainte des sensations désagréables ou de l'anxiété associées.
- Les objets ou les situations spécifiques. Éviter les animaux, les insectes, les espaces clos, les hauteurs, ou les situations spécifiques qui les rendent anxieux.
Le comportement d'évitement peut causer des problèmes à long terme pour l'enfant, comme une diminution de la confiance en soi, une baisse de l'estime de soi, ou une augmentation de l'anxiété.
Autres comportements de nature anxieuse
Les comportements anxieux chez les enfants peuvent prendre de nombreuses formes. Les enfants qui souffrent d'anxiété peuvent avoir des comportements tels que :
- Des pleurs ou des crises de colère fréquentes sans raison apparente;
- Des comportements obsessionnels-compulsifs tels que se laver les mains fréquemment ou vérifier les portes plusieurs fois;
- Des symptômes physiques tels que des maux de tête ou des douleurs abdominales.
Ces comportements peuvent perturber la vie quotidienne de l'enfant et de la famille en aggravant les symptômes de TDAH. Haut du formulaire
Difficulté à se concentrer et l'anxiété
L'anxiété peut avoir un impact important sur la capacité d'un enfant à se concentrer et à se focaliser sur une tâche. Les enfants anxieux peuvent avoir des pensées anxieuses et préoccupantes qui les distraient et les empêchent de se concentrer sur la tâche en cours. En outre, l'anxiété peut augmenter leur niveau de stress, ce qui peut rendre la concentration plus difficile.
Les enfants anxieux peuvent également avoir des comportements qui peuvent affecter leur capacité à se concentrer, tels que l'évitement des tâches scolaires, le retrait social, ou le comportement hyperactif. Ces comportements peuvent entraîner des difficultés à suivre les instructions et à travailler de manière autonome.
En résumé, l'anxiété peut rendre difficile pour l'enfant de se concentrer ou de rester attentif, ce qui peut aggraver encore plus les symptômes de TDAH
Problèmes de sommeil et l’anxiété
L'anxiété peut également affecter le sommeil de l'enfant, car les pensées anxieuses peuvent perturber le sommeil et empêcher l'enfant de s'endormir ou de se rendormir après un réveil nocturne. Les enfants anxieux peuvent également être plus susceptibles de faire des cauchemars ou des rêves anxieux, ce qui peut les réveiller et les empêcher de se rendormir.
Les problèmes de sommeil peuvent avoir un impact important sur la santé mentale et physique de l'enfant. En fait, un sommeil de qualité est essentiel pour la croissance et le développement, ainsi que pour la gestion de l'anxiété et du stress. Les enfants qui ne dorment pas suffisamment peuvent être plus irritables, avoir des problèmes de comportement, avoir des difficultés à se concentrer à l'école, et avoir un risque accru de problèmes de santé tels que l'obésité.
Bref, l'anxiété peut rendre difficile pour l'enfant de s'endormir ou de rester endormi, ce qui peut aggraver les symptômes de TDAH.
Tout particulièrement, soulignons que les parents peuvent aider leurs enfants de mieux dormir en créant un environnement propice au sommeil, en établissant une routine de sommeil cohérente et en aidant leur enfant à se détendre avant de se coucher.
Anxiété VS changements inattendus et sensibilités aux bruits
Tout particulièrement, soulignons que les enfants atteints de TDAH peuvent être plus sensibles aux stimuli environnementaux, tels que
- les bruits forts,
- les mouvements rapides e
- les changements inattendus.
Tous ces stimuli peuvent entraîner une surcharge sensorielle et augmenter leur niveau de stress et d'anxiété. De plus, les enfants atteints de TDAH peuvent avoir du mal à s'adapter aux changements. Ainsi, ce fait peut également entraîner de l'anxiété.
Le TDAH et l’anxiété : la médication
Il existe plusieurs médicaments qui peuvent être utilisés pour traiter à la fois le TDAH et l'anxiété chez les enfants.
Notons que les descriptions des médicaments sont données à titre informatif et n’ont aucun but de donner des recommandations d’utilisation des médicaments. Cet article ne fait pas non plus une publicité de ces médicaments. Bien entendu, tous ces médicaments doivent être prescrits uniquement par votre médecin traitant ou par un psychiatre.
Les stimulants, tels que la méthylphénidate et l'amphétamine, sont souvent utilisés pour traiter le TDAH. Cependant, ces médicaments qui aident à améliorer l'attention et la concentration peuvent parfois aggraver l'anxiété chez certains enfants.
Par ailleurs, pour les enfants atteints de TDAH et d'anxiété, d'autres types de médicaments peuvent être prescrits. Il s'agit des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline (IRSN). Ces médicaments peuvent aider à réduire l'anxiété sans aggraver les symptômes du TDAH.
Ainsi, il est important de noter que tous les médicaments ont des effets secondaires potentiels, et que les enfants peuvent réagir différemment à chaque médicament.
Il est donc important de travailler en étroite collaboration avec votre médecin afin de
- déterminer le médicament le plus approprié pour votre enfant
- surveiller les effets secondaires de ce médicament.
Le TDAH et l’anxiété : en guise de conclusion
Il est important de noter que les médicaments ne sont qu'une partie du traitement de l'anxiété et du TDAH. La thérapie cognitive et comportementale peut aider votre enfant à trouver des moyens effectifs pour gérer son anxiété. Votre enfant peut apprendre des stratégies pour faire face aux pensées et aux comportements anxieux. Ainsi, il pourra améliorer son attention et sa concentration.
Si vous observez les signes d’anxiété chez votre enfant, il est important d'en discuter avec les professionnels de santé mentale. Ils peuvent aider à évaluer si l'anxiété est un problème et à recommander des stratégies de traitement appropriées.
Si vous croyez que votre enfant présente des symptômes du TDAH et de l’anxiété, veuillez nous contacter. Pour avoir plus d'information, vous pouvez également consulter nos rubriques consacrées à l’évaluation neuropsychologique des enfants.
Les fleurs de Bach pour le TDAH
Comment fonctionnent les fleurs de Bach pour le TDAH? Est-ce que les fleurs de Bach peuvent aider à minimiser les symptômes du TDAH? Est-ce que les fleurs de Bach peuvent être utilisées comme un traitement alternatif au traitement pharmaceutique du TDAH? Essayons de répondre à toutes ces questions.
Au début notons que cet article est écrit à titre informatif et n’a aucun but de vous donner des recommandations d’utilisation des élixirs floraux de Bach pour tenter de stimuler les capacités attentionnelles. Cet article ne fait pas non plus une publicité de ces produits naturels. Par contre, cet article vous informe uniquement que ces produits existent. Notons également que chaque cas diagnostiqué est unique et demande un avis de votre médecin de famille. Par la suite, vous pouvez consulter un professionnel expérimenté dans le traitement naturel du TDAH.
La philosophie du Docteur Edward Bach
Le Docteur Edward Bach était un médecin et homéopathe britannique (1886-1936). Il était toujours animé par le désir de soigner autrement que par la médecine traditionnelle. Dr. Bach voulait trouver un traitement qui n’est pas centré uniquement sur le symptôme. Selon lui, il fallait prendre en compte l’individu dans sa globalité, en tenant compte de son histoire, de ses attitudes et de ses émotions. « Il faut soigner le malade et non la maladie », disait-il.
Ainsi, Dr. Bach a élaboré sa propre méthode composée de 38 élixirs floraux. Ces élixirs sont préparés à partir de pétales de fleurs initialement recueillis dans de l'eau de source, puis exposés au soleil. Ensuite, cette macération est stabilisée dans l’alcool.
Chaque quintessence vise une émotion spécifique, une humeur, une personnalité et a le pouvoir de faire évoluer un état négatif pour le transformer en potentiel positif.
Les fleurs de Bach pour le TDAH
Dans cet article, nous allons parler uniquement des fleurs qui peuvent aider dans le traitement du TDAH. Plus particulièrement, les fleurs de Bach peuvent, dans certains cas, aider à
- augmenter la concentration et a réduire la distractivité ;
- inciter à la réflexion avant l'action ;
- soutenir l'effort de maîtrise du comportement ;
- apporter le calme et l'apaisement ;
- diminuer l'hyperactivité ;
- pacifier le rythme de la vie et a donner la tolérance d'autrui.
HYPERACTIVITÉ
- « Hornbeam », (Charme)
Proposez cette fleur à l’enfant ou à l’adulte qui
- a toujours quelque chose de plus intéressant à faire que le travail scolaire ;
- tente de remettre ses devoirs à plus tard.
Ainsi, la « Hornbeam » va aider la personne à surmonter son lassitude et son manque d’intérêt. L’enfant ou l’adulte va pouvoir se remettre au travail avec plus de plaisir. Soulignons également que cette fleur aidera aussi la personne de ne plus se laisser traîner en attendant la fin de la journée pour se libérer de ses obligations.
- « Impatiens » et « Vervain »
L’« Impatiens » permettra de mieux s’adapter aux rythmes scolaires et d’être moins avides de nouveautés. Cette fleur facilitera une plus grande application dans le travail. Ainsi, les enfants vont avoir moins de temps pour s’ennuyer et perturber la classe.
Pour les aider à respecter les règles, il faudra ajouter « Vervain ». Cette fleur va aider à canaliser l’énergie de l’enfant et va soulager l’agitation qui l’anime quand il fait quelque chose.
Ainsi, l’« Impatiens » et la « Vervain » sont très utiles aussi dans les cas d’hyperactivité ainsi que pour toutes personnes qui font preuve d’impatience face à des situations de la vie quotidienne.
- « Cherry Plum »
Pour aider un enfant à maîtriser son comportement émotionnel et corporel, on peut se tourner vers « Cherry Plum ». Ainsi, cette fleur va l’accompagner vers une meilleure gestion du contrôle de lui-même.
CONCENTRATION
- « Clematis »
Cette fleur peut être un soutien pour un enfant qui est souvent dans la lune, déconnecté de l’instant présent, de ce qu’il est en train de faire. En fait, ce manque de concentration est lié à une forme d’échappatoire, l’instant présent ne l’intéresse pas (en classe par exemple, ou quand il fait ces devoirs à la maison).
- « White Chesnut »
Cette fleur peut être proposée plutôt à un enfant qui fait preuve de difficultés de concentration, car son esprit est constamment préoccupé. Des angoisses ou des pensées l’envahissent et l’empêchent de se concentrer. Son cerveau n’est pas disponible et il faut lui répéter les choses plusieurs fois.
CONCENTRATION et HYPERACTIVITÉ
Les fleurs de Bach n° 55 soutiennent pour :
- augmenter la concentration et réduire la distractivité
- inciter à la réflexion avant l'action
- soutenir l'effort de maîtrise du comportement
- apporter le calme et l'apaisement
- diminuer l'hyperactivité
- pacifier le rythme de la vie et donner la tolérance d'autrui
Autres problématiques liées au TDAH
1. Angoisses
« Mimulus »
Cette fleur est adaptée si les peurs qui génèrent cette angoisse ou ce stress sont connus. Par exemple, si la personne est angoissée à cause de sa difficulté à aller parler à autrui.
« Red Chesnut »
Cette fleur s’adresse davantage à une personne qui a des angoisses, des craintes liées à une peur pour les autres : par exemple, elle s’inquiète pour son proche qui n’est pas rentré à la maison depuis un bout de temps, ou elle angoisse pour quelqu’un qui traverse une situation compliquée dans la vie, etc.
« Larch »
C’est la fleur de la confiance en soi pour ceux qui se comparent beaucoup aux autres et qui ont un complexe d’infériorité ou un manque de confiance par rapport à ça.
2. Troubles du sommeil
« Rock Rose »
Cette fleur apaisera un enfant ou un adulte qui
- a peur la nuit,
- souffre de réveils nocturnes,
- se réveille d’un cauchemaren hurlant,
- dort mal et n’a pas un sommeil réparateur.
« Aspen »
Cette fleur est utile si votre enfant
- ne veut pas aller se coucher à cause qu’il a peur sans savoir de quoi ;
- est inquiet à l’idée de se retrouver seul dans sa chambre ;
- se relève plusieurs fois et revient vers vous le soir.
« Heather »
Cette fleur est utile si votre enfant trouve toujours un prétexte pour se relever et vous raconter des choses au lieu de dormir.
3. Hypersensibilité
« Walnut »
Cette fleur s’adresse à toutes personnes qui ont l’impression qu’un petit détail (changement d’heure, un changement de place des meubles dans la chambre…) va chambouler toute leur vie. La « Walnut » est idéale aussi pour accompagner les enfants et les adultes en cas de plus grand bouleversement dans leur vie : déménagement, changement d’école ou de travail.
Utilisation des Fleurs de Bach pour les enfants
Il est possible d’utiliser les fleurs de Bach et de profiter de leurs bienfaits chez les enfants à partir de l’âge de 3 ans. On les utilise de la même manière que chez les adultes. On peut soit
- opter pour une seule fleur à la fois. Prendre 2 gouttes dans un verre d’eau, 4 fois dans la journée ;
- préparer un mélange de fleurs en fonction des problématiques de l’enfant (il est possible d’en mélanger jusqu’à 7 en même temps, toujours 2 gouttes de chaque fleur). Prendre le mélange dans un verre d’eau, 4 fois dans la journée.
Utilisation des Fleurs de Bach pour les adultes
Les adultes peuvent prendre 2 gouttes directement sous la langue, 4 fois dans la journée.
CONCLUSIONS
Nous avons fait une petite description de quelques essences florales de Bach qui peuvent aider les personnes dans le traitement de leur TDAH. Évidemment, il ne faut pas croire que tous les symptômes vont disparaitre d’un coup. Cependant, on peut essayer de réduire leur sévérité. En tout cas, consultez votre médecin ou votre naturopathe et demandez son avis à ce sujet.
Si vous croyez souffrir d’un TDAH ou souhaitez obtenir plus d’informations à ce sujet, veuillez s’il vous plaît nous contacter en composant le (514) 501-1975. Veuillez également consulter nos rubriques consacrées à l’évaluation psychologique et/ou l’évaluation neuropsychologique des adultes.
Si vous pensez que votre enfant souffre du TDAH ou vous souhaitez obtenir plus d’informations au sujet de son évaluation, veuillez consulter nos rubriques consacrées à l’évaluation psychologique et/ou l’évaluation neuropsychologique des adultes.
Traitement naturel du TDAH
Le traitement naturel du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) peut, dans certains cas, être une alternative aux traitements pharmaceutiques.
Au début notons que cet article est écrit à titre informatif et n’a aucun but de vous donner des recommandations d’utilisation des produits naturels pour tenter de stimuler les capacités attentionnelles. Cet article ne fait pas non plus une publicité de ces produits naturels. Par contre, cet article vous informe uniquement que ces produits existent. Notons également que chaque cas diagnostiqué est unique et demande un avis de votre médecin de famille. Par la suite, vous pouvez consulter un professionnel expérimenté dans le traitement naturel du TDAH.
Actuellement, les médecins traite le TDAH par des médicaments à base des méthylphénidates (Ritaline®, Rilatine®, Biphentin®, Concerta®, PMS-Méthylphénidate®, etc.). Cependant, d’autres solutions naturelles peuvent aussi être envisagées par les spécialistes.
- Les suppléments OMÉGA-3
Il est connu que les suppléments d’oméga-3 contribuent au maintien d’une bonne santé générale. Ils sont efficaces dans la prévention et le traitement de certaines maladies telles que l’hypertension; la maladie d’Alzheimer; la dépression, etc. Il faut également noter que plusieurs semaines d’utilisation peuvent s’écouler avant que les effets salutaires des oméga-3 commencent à se manifester.
Des chercheurs du King’s College de Londres (Royaume-Uni) et de la China Medical University de Taichung (Taïwan) ont découvert qu’une supplémentation en oméga-3 via de l’huile de poisson pouvait améliorer l’attention des enfants atteints de TDAH. Cette étude est parue dans la revue Translational Psychiatry. 92 enfants atteints de TDAH ont été répartis au hasard au sein de deux groupes : l’un prenant des doses élevées d’oméga-3 et l’autre prenait un placebo. On a constaté une amélioration en termes d’attention et de vigilance chez les enfants ayant reçu cette supplémentation. En revanche, aucune amélioration de ce type n’a été observée dans le groupe placebo.
En résumé, on peut constater qu’il convient d’avoir un bon statut en omégas 3 pour le fonctionnement normal du cerveau. Ces suppléments jouent un rôle majeur pour la santé mentale : ils favorisent les fonctions cognitives à tout âge. C’est un stimulant naturel pour la mémoire et la concentration.
Ainsi, dans le traitement naturel du TDAH, consultez votre médecin qui va décider si l’utilisation d’oméga-3 va être bénéfique pour vous ou pour votre enfant.
- Combinaison OMEGA-3 et OMÉGA-6
Les oméga-6 sont des acides gras provenant, par exemple d’huile d’onagre. Il est connu dans la science qu'ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.
Une étude parue dans la revue « Pediatrics » conclut qu’une supplémentation nutritionnelle en acides gras oméga-3 et en oméga-6 est bénéfique pour les personnes atteintes de TDAH.
Chez les très jeunes enfants, ils sont bénéfiques pour le développement cognitif et peuvent améliorer leurs performances cognitives. Les acides gras oméga-3 et oméga-6 peuvent également améliorer les symptômes de la dyslexie chez les enfants avec et/ou sans TDAH.
Ainsi, dans le traitement naturel du TDAH, consultez votre médecin qui va décider si la combinaison de ces des deux suppléments va être bénéfique pour vous ou pour votre enfant.
- Le magnésium
Le magnésium est un des minéraux reconnu principalement pour son rôle dans le système nerveux. N'oublions pas également son action sur la contraction des muscles. C’est un minéral clé du système nerveux qui régule plus de 300 réactions biochimiques dans l'organisme. Le magnésium excelle au niveau de la relaxation.
Revue scientifiques:
Magnesium Research, 1997
Une étude a démontré que 95% des enfants ayant un TDAH présentaient un déficit en magnésium.
Egyptian Journal of Medical Human Genetics, 2016
L'autre études a été complétée sur des enfants âgés entre 6 et 16 ans, diagnostiqués avec un TDAH. En résumé, 72% des enfants testés avaient une carence en magnésium. Les chercheurs ont trouvé une corrélation significative entre le taux de magnésium dans les cheveux, le Q.I. et l’hyperactivité.
La déficience de magnésium cause plusieurs dérèglements. Il s'agit principalement des symptômes
- d'hyperactivité, d'impulsivité et d'hyperémotivité,
- de stress et d'anxiété et d'irritabilité
- d'insomnie,
- d'agressivité,
- de confusion,
- de déficit d'attention et de concentration.
Tout particulièrement, notons que le plus grand problème est que la carence en magnésium ne se voit malheureusement pas dans les tests sanguins réguliers.
Ainsi, dans le traitement naturel du TDAH, consultez votre médecin qui va décider si l’utilisation de magnésium va être bénéfique pour vous ou pour votre enfant.
- Les vitamines B
Les vitamines du groupe B sont essentielles pour notre système nerveux et, tout particulièrement, au processus de synthèse des neurotransmetteurs, dont la sérotonine et la dopamine. Leur déficience risque donc d'entrainer de l'anxiété, de la nervosité, des troubles de concentration et de l'hyperactivité.
Ces vitamines sont également essentielles au processus de conversion du sucre (glucose) en énergie et stabilisent alors la glycémie. Cela permet d'éviter une brusque chute d'énergie chez l'enfant le rendant potentiellement irritable, impatient et déconcentré.
Ainsi, dans le traitement naturel du TDAH, consultez votre médecin qui va décider si l’utilisation de vitamines du groupe B va être bénéfique pour vous ou pour votre enfant.
- Le fer
Le fer est également indispensable au bon fonctionnement de l’organisme et joue un rôle capital dans nos fonctions cognitives.
Cette vitamine joue le rôle de stimulateur de la production de la tyrosine, précurseur de la dopamine et de la noradrénaline. Notons que ce sont ces deux neurotransmetteurs qui sont responsables de l’attention et de l’inhibition.
C'est une source d’énergie. Le fer peut donc servir pour toute personne manquant de motivation, de volonté et de concentration. Le fer influe également sur nos performances intellectuelles.
L'hyperactivité est caractérisée par un manque de dopamine au niveau cérébral. Or, pour produire ce neurotransmetteur, le fer est essentiel dans le processus de sa synthèse. Faites donc une évaluation sanguine des réserves de fer chez votre enfant. C'est fortement recommandé.
Ainsi, dans le traitement naturel du TDAH, consultez votre médecin qui va décider si l’utilisation de fer va être bénéfique pour vous ou pour votre enfant.
CONCLUSIONS
Nous avons fait un TOP 5 des suppléments naturels qui peuvent aider les personnes dans le traitement de leur TDAH. Évidemment, il ne faut pas croire que tous vos symptômes vont disparaitre d’un coup. Cependant, on peut essayer de réduire leur sévérité. En tout cas, consultez votre médecin et demandez son avis à ce sujet.
Si vous croyez souffrir d’un TDAH ou souhaitez obtenir plus d’informations à ce sujet, veuillez s’il vous plaît nous contacter en composant le (514) 501-1975. Veuillez également consulter nos rubriques consacrées à l’évaluation psychologique et/ou l’évaluation neuropsychologique des adultes.
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Le TDAH à l’âge adulte
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, que l’on appelle couramment le TDAH, est un trouble neurodévelopmental qui affecte le domaine de l’attention et de la concentration. Les troubles neurodévelopmentaux sont une famille de trouble affectant le développement du système nerveux.
On croyait autrefois que le TDAH affectait seulement les enfants et qu’il se résorbait avant l’âge adulte. Grâce à la recherche, nous savons aujourd’hui que le TDAH ne se résorbe pas chez 40% à 60% des personnes diagnostiquées durant l’enfance. Ainsi, on estime à un peu plus de 4% le nombre d’adultes touché par le TDAH. Les études démontrent également que les hommes sont de trois à quatre fois plus à risque de développer un TDAH que les femmes. La raison pour cette différence n’est toutefois pas claire.
Quels sont les symptômes du TDAH à l’âge adulte?
Il peut être difficile de reconnaître soi-même les signes du TDAH. Bien que les professionnels de la santé soient les seuls qui puissent en faire le diagnostic, connaître les symptômes communs de la maladie peut aider à savoir s’il est nécessaire d’aller chercher de l’aide.
On reconnaît quatre traits typiques du TDAH à l’âge adulte : la distractibilité, le manque d’organisation, l’impulsivité et le sentiment d’échec et de mal-être psychologique.
La distractibilité
La distractibilité réfère à la facilité qu’ont divers stimuli à détourner notre attention. Les personnes qui n’ont pas un TDAH ont une grande capacité à faire abstraction de potentielles distractions de sorte à rester concentrées sur leurs tâches immédiates. Par contre, chez les personnes avec un TDAH, ce filtre fait défaut. Il est donc facile pour toutes sortes de stimuli de détourner l’attention d’où l’on voudrait qu’elle soit. Ces stimuli peuvent être externes, tels que des mouvements ou des bruits, ou internes, tels que des pensées ou des idées. Ainsi, une brève pensée anodine pendant qu’on travaille sur une tâche peut rapidement déclencher une cascade de pensées connexes qui vont bientôt prendre tout notre espace mental, nous empêchant du même coup de traiter l’information reliée cette tâche.
Le manque d’organisation
Le deuxième trait commun du TDAH à l’âge adulte est le manque d’organisation. Ce manque peut se manifester de plusieurs différentes façons, par exemple par une maison ou espace de travail encombré, des rendez-vous manqués ou des notes prises de manière désorganisée.
Bien que ce trait puisse être problématique pendant l’enfance, il le devient particulièrement à l’âge adulte, un moment où la vie de tous les jours se complexifie. En effet, passer de l’enfance à l’âge adulte signifie souvent une augmentation des responsabilités et du besoin d’autonomie pour gérer les divers aspects de la vie. C’est aussi un passage ou des plus en plus de nos actions peuvent avoir un impact direct sur les gens qui nous entoure, que ce soit sur une équipe de travail, un partenaire de vie ou nos enfants. Par conséquent, un manque d’organisation à l’âge adulte peut avoir des répercussions majeures au travail, dans le couple, ainsi que dans les dynamiques familiales.
L’impulsivité
Le troisième trait caractéristique du TDAH est l’impulsivité. Il est commun chez les adultes avec un TDAH de ressentir de l’agitation et de la nervosité, se traduisant parfois par des comportements comme se balancer sur sa chaise, taper avec ses doigts, secouer une jambe ou se jouer dans les cheveux. Cette impulsivité peut aussi se manifester verbalement. Les gens avec un TDAH peuvent avoir tendance à parler de façon excessive, à répondre à une question avec quelle soit terminée d’être posée, à interrompre une conversation ou couper la parole ou même prendre le dessus dans une conversation de groupe. Combinée au manque d’organisation caractéristique du TDAH, cette impulsivité peut engendrer des difficultés interpersonnelles ou au travail, expliquant en partie le haut taux de chômage chez les personnes avec un TDAH.
Le sentiment d’échec et de mal-être psychologique
Le quatrième et dernier trait commun du TDAH est le sentiment d’échec et de mal-être psychologique. Les symptômes décrits plus haut et leurs conséquences sur plusieurs aspects de la vie peuvent mener à un profond mal-être et sentiment d’inaptitude. En effet, il est courant pour les individus avec un TDAH d’avoir des difficultés d’estime de soi. Un manque de compréhension sur le TDAH et ses symptômes peut exacerber le sentiment d’échec et les problèmes d’estime de soi. Ces difficultés psychologiques qu’engendre souvent le TDAH peuvent contribuer au développement de troubles comorbides comme la dépression. Il est donc crucial d’aller chercher de l’aide le plus tôt possible si nous en sentons le besoin.
Les symptômes du TDAH chez l’enfant VS chez l'adulte
Il est important de noter que les symptômes du TDAH chez l’enfant ne sont pas exactement les mêmes qu’à l’âge adulte. Ceci s’explique, entre autres, par le fait que l’hyperactivité, un symptôme caractéristique du TDAH, tend à diminuer vers l’âge adulte. L’inattention, quant à elle, reste prononcée jusqu’à l’âge adulte chez la plupart des personnes avec un TDAH. Par ailleurs, les symptômes persistant jusqu’à l’âge adulte ne se manifestent pas toujours de la même manière tout au long de la vie. Par exemple, l’hyperactivité tend à se manifester chez l’adulte plutôt comme de l’agitation ou de la nervosité. La distractibilité se manifeste souvent à l’âge adulte par de la difficulté à se concentrer sur une même tâche, à se rappeler de rendez-vous important, ou à respecter des échéances.
En somme, souffrir d’un TDAH à l’âge adulte peut avoir des conséquences majeures dans la vie, par exemple des problèmes financiers, des difficultés à maintenir un emploi, ou des difficultés dans les relations interpersonnelles. En conséquence, il est important de consulter un professionnel de soin de santé spécialisé en troubles cognitifs si nous pensons avoir un TDAH. Ce spécialiste sera en mesure de faire un examen profond de nos capacités ainsi que de mettre en place un plan de traitement personnalisé au besoin.
Qu’est-ce qui cause le TDAH?
Comme pour la majorité des troubles mentaux et neurocognitifs, les causes exactes du TDAH ne se toujours pas connues. Selon la recherche, le TDAH est probablement causé par une combinaison de facteurs génétiques, environnementaux et biologiques.
Facteurs de risques prénataux et postnataux
On en sait toutefois plus sur les facteurs de risques prénataux et postnataux associés au développement du TDAH. Par exemple, il a été démontré que la consommation d’alcool et de tabac durant la grossesse augmente considérablement le risque que l’enfant souffrira du TDAH durant l’enfance. Un faible poids à la naissance est également associé avec un risque accru de développer un TDAH. Finalement, certaines lésions cérébrales durant la grossesse peuvent aussi augmenter le risque de développer un TDAH durant l’enfance.
Facteurs génétiques
Par ailleurs, les études d’adoption et de jumeaux montrent que le bagage génétique contribue pour beaucoup au développement du TDAH. Approximativement 50 % des adultes avec un TDAH auront un enfant qui développera un TDAH. Par contre, nous ne savons toujours pas exactement quels gènes contribuent au TDAH. Il est fort probable que plusieurs gènes interagissent de sorte à créer une vulnérabilité pour le trouble. Selon la recherche, le récepteur dopaminergique D4, qui joue un rôle important dans la communication au niveau du système nerveux, pourrait être relié au TDAH. C’est pourquoi les stimulants agissant sur la dopamine sont un des traitements pharmacologiques les plus communs chez les enfants et adultes avec un TDAH.
Qu’en est-il des facteurs de risques pour la persistance du TDAH de l’enfance jusqu’à l’âge adulte? À ce jour, aucun facteur de risque modifiable n’a été identifié. La recherche a toutefois identifié deux facteurs prédisant la persistance de la maladie, soit la sévérité des symptômes durant l’enfance ainsi que le recours à un traitement pour le TDAH durant l’enfance. Ce dernier résultat s’explique non pas par le fait que les traitements pour le TDAH sont inefficaces, mais plutôt par le fait que les cas plus sévères de la maladie nécessitent souvent un traitement. Ces cas étant plus sévères, il est donc normal que ces symptômes puissent tendre à perdurer au-delà de l’enfance.
Comment traite-t-on le TDAH à l’âge adulte?
Deux types de traitement existent pour le TDAH à l’âge adulte: les traitements pharmacologiques et les traitements psychosociaux. Le type de traitement est choisi par le professionnel de la santé en fonction des symptômes chez l’individu ainsi que leur sévérité. Bien que ces traitements puissent être administrés séparément, il est courant d’avoir recours à une combinaison d’une médication et d’une intervention psychosociale.
Traitements pharmacologiques
Deux familles de médicaments existent pour le TDAH: les stimulants et les non-stimulants.
Les stimulants, tels que le méthylphénidate (Ritalin®),sont la famille de médicaments la plus efficace pour le traitement du TDAH. Selon la recherche, leur taux d’efficacité se situe entre 70 % à 80 %. Bien que leur mécanisme d’action exact ne soit pas encore connu, on sait qu’ils influencent la communication entre les cellules du cerveau ainsi que la dopamine. Chez la plupart des personnes avec un TDAH, les stimulants peuvent réduire la distractibilité, l’impulsivité, l’hyperactivité et le manque d’attention. Par contre, comme pour tous les médicaments, les stimulants peuvent avoir des effets secondaires, par exemple l’insomnie et la tension artérielle. Ces effets secondaires sont toutefois minimes chez la majorité des gens.
Pour certains, les stimulants n’ont pas les effets escomptés. Dans ces cas, une médication non stimulante, telle que le atomoxétine (Strattera®) peut être recommandé. Bien que les non-stimulants soient parfois efficaces, ils prennent généralement plus de temps que les stimulants avant d’avoir un effet sur symptômes du TDAH. Les non-stimulants ont toutefois l’avantage de ne pas avoir de potentiel d’abus, contrairement aux stimulants. Pour cette raison, ils sont souvent une meilleure option pour les adultes avec une vulnérabilité à l’abus de substances.
Interventions psychosociales
Les interventions psychosociales sont souvent combinées à la médication pour augmenter les chances de succès du traitement. Ces interventions sont utilisées de sorte à adresser les problématiques spécifiques du TDAH, telles que le manque d’organisation, la gestion du temps, les problèmes d’estime de soi ou l’impulsivité. Ces interventions incluent souvent un volet psychoéducatif de sorte à enseigner au client les causes et symptômes du TDAH, comment reconnaître ces symptômes et comment les traiter. La recherche montre qu’avoir une meilleure compréhension de la nature des difficultés que l’on rencontre peut augmenter les chances de suivre le traitement recommandé.
Les deux types de thérapie les plus efficaces pour le TDAH sont la thérapie cognitive comportementale et la thérapie conjugale et familiale.
La thérapie cognitive comportementale (TCC)
La thérapie cognitive comportementale (TCC) adresse directement les comportements et pensées associés au TDAH. Au fil des sessions de TCC, on développe, à l’aide d’un psychologue, des compétences cruciales en gestion du temps, de la colère, des relations interpersonnelles et du stress. La TCC permet également de développer des trucs pour améliorer la concentration soutenue et réduire la distractibilité.
La TCC est une thérapie particulièrement recommandée pour les adultes avec un TDAH avec une comorbidité telle qu’un trouble de l’humeur ou un trouble d’usage de substance. La recherche montre que la combinaison de la TCC et d’une médication est un traitement de choix pour le TDAH avec un trouble concomitant.
La thérapie conjugale et familiale
Le deuxième type de thérapie le plus recommandé est la thérapie conjugale et familiale. Un pourcentage important d’adultes avec un TDAH présente des difficultés au niveau des relations interpersonnelles et des dynamiques familiales et de couple. Dus aux difficultés d’organisation et de gestion du temps commun au TDAH, les partenaires d’adultes avec un TDAH peuvent se trouver submergés par la quantité de responsabilités tombant sur leurs épaules. Le manque de compréhension par rapport à la nature du TDAH peut également mener à des problèmes de communication dans le couple et à de la frustration. La thérapie conjugale et familiale peut ainsi être très utile pour adresser ces dynamiques problématiques.
En bref, le TDAH chez l’adulte se traite à l’aide de traitements pharmacologiques et psychosociaux et souvent avec une combinaison des deux types. Au travers d’une analyse approfondie des symptômes qu’on présente, le professionnel de la santé est en mesure de créer un plan de traitement personnalisé et efficace.
Quels sont les mythes à propos du TDAH?
Mythe nº1 : Le TDAH est un trouble exclusif à l’enfance qui se résorbe à l’âge adulte.
Vrai et faux. Bien que le TDAH se résorbe avant l’âge adulte chez environ la moitié des enfants atteints, une autre moitié des enfants verront leurs symptômes perdurer à l’âge adulte. À ce jour, on ne sait toujours pas exactement pourquoi les symptômes se résorbent chez certains et pas chez d’autres. La sévérité des symptômes durant l’enfance est un facteur associé avec la persistance du trouble jusqu’à l’âge adulte.
Mythe nº2 : Le TDAH est facile à diagnostiquer.
Faux. Étant donné que le TDAH est souvent accompagné d’autres troubles mentaux, ce n’est pas un diagnostic qui est facile à établir. Le neuropsychologue est un professionnel de la santé spécialisé en troubles neurocognitifs qui dispose des connaissances et des outils nécessaires pour faire une évaluation approfondie de la situation.
Mythe nº3 : Les symptômes du TDAH ne changent pas au cours de la vie.
Faux. Bien que les grands traits du trouble restent les mêmes de l’enfance jusqu’à l’âge adulte, les symptômes spécifiques ne se manifestent pas toujours de la même façon au fil du temps.
Mythe nº4 : Les professionnels de la santé sont tous aussi aptes les uns que les autres à diagnostiquer et traiter le TDAH.
Faux. De la même manière qu’il existe des médecins généralistes et des médecins spécialisés, ils existent également des psychologues généralistes et d’autres psychologues spécialisés. Bien que tous ces titres représentent des professionnels en soin de la santé, tous ces professionnels ne disposent pas des mêmes connaissances et habiletés en ce qui a trait aux troubles neurocognitifs et à leur traitement. Il est donc important de bien se renseigner sur les qualifications du professionnel avant d’entreprendre une démarche de consultation.
Mythe nº5 : Les adultes diagnostiqués avec un TDAH ont tous un historique de TDAH à l’enfance.
Vrai et faux. Bien que la majorité des adultes avec un TDAH présentent des symptômes de la maladie durant l’enfance, des études récentes montrent qu’il est possible de développer un TDAH à l’âge adulte sans toutefois avoir un historique de la maladie durant l’enfance.
Conclusion sur le TDAH adulte
Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité est un trouble neurodévelopmental qui se manifeste par des difficultés au niveau de l’attention, de la concentration, de l’organisation et de l’impulsivité. Le TDAH touche un peu plus de 4% de la population et ses symptômes apparaissent généralement durant l’enfance. Ils peuvent engendrer des problématiques majeures dans plusieurs sphères de la vie comme la famille, les relations interpersonnelles et l’emploi.
On ignore la cause exacte du TDAH, mais la recherche montre qu’une combinaison de facteurs génétiques, environnementaux et biologiques contribue à son développement. Le traitements pharmacologiques et psychosociaux est bénéfiques pour les personnes adultes souffrant de TDAH.
Vous croyez avoir un TDAH? Consultez un professionnel de la santé spécialisé en troubles neurocognitifs. Il dispose des connaissances et outils nécessaires pour faire une évaluation approfondie de votre état et de vous proposer un traitement au besoin.
Si vous croyez souffrir d’un TDAH ou souhaitez obtenir plus d’informations à ce sujet, veuillez s’il vous plaît nous contacter . Veuillez également consulter nos rubriques consacrées à l’évaluation psychologique et/ou l’évaluation neuropsychologique des adultes.
Sources
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2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2518387/
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5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2957278/
6. https://doi.org/10.1176/appi.ajp.2015.14101266
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8. https://doi.org/10.1176/appi.books.9780890425596
9. https://ajp.psychiatryonline.org/doi/10.1176/appi.ajp.2015.14101266
Difficultés d’apprentissage
Il ne faut pas croire que les enfants qui manifestent les difficultés d’apprentissage et, même, les enfants qui ont un trouble d’apprentissage spécifique ont des capacités intellectuelles inférieures à la moyenne de leur âge. C’est tout à fait le contraire, leurs capacités intellectuelles sont normales et, dans certains cas, supérieures à la moyenne. Toutefois, ces enfants qui sont vraiment intelligents ne réussissent pas souvent aux tests et aux examens.
Causes des difficultés d’apprentissage
Pourquoi les enfants qui sont assez intelligents ont des difficultés d’apprentissage ?
Premièrement, parce que ces enfants peuvent avoir
- une faible mémoire à court ou à long terme ;
- une capacité d’attention/concentration brève ;
- une faible tolérance à la frustration ;
- des problèmes dans l’organisation du travail scolaire
- une lenteur dans l’exécution des tâches ;
- des pensées désordonnées ;
- des variations excessives de l’humeur ;
- une perception déformée de l’image corporelle
- un comportement impulsif ;
- un sommeil perturbé.
Deuxièmement, parce que les enfants qui ont des difficultés ou des troubles d’apprentissage présentent souvent des difficultés à :
- assimiler les concepts du temps ;
- établir des relations avec les pairs ;
- prendre des décisions et à effectuer des tâches qui nécessitent des enchaînements et inversions à la lecture et à l’écriture ;
- prédire les résultats ou une conséquence pour leurs actions;
- résoudre des problèmes ;
- s’adapter aux changements.
Finalement, parce que ces enfants peuvent aussi avoir
- les difficultés avec le raisonnement abstrait, avec les tailles, les formes ou les couleurs ;
- des retards dans certaines étapes de leur développement ;
- des obsessions pour un sujet ou une idée en particulier, etc.
Origine des difficultés d’apprentissage
Tout particulièrement, notons que l'origine des difficultés de l'enfant relève de l'impact sur les plans affectif, pédagogique et cognitif.
Sur le plan affectif, les difficultés d’apprentissage peuvent être expliquées par
- de l'anxiété qui paralyse l’enfant ;
- un manque de motivation et d'intérêt qui le désengage ;
- une situation socio-économique ou familiale qui affecte la disponibilité à apprendre.
Sur le plan pédagogique, les difficultés d’apprentissage peuvent être expliquées par
- des méthodes de travail ou des stratégies d'étude qui ne sont pas efficaces pour l’enfant concret ;
- un style d'enseignement qui ne correspond pas au style d'apprentissage de l'enfant
- de changements d’école qui sont fréquents et qui demandent beaucoup d'adaptations, etc.
Sur le plan cognitif, les difficultés d’apprentissage peuvent être expliquées par
- un trouble d'attention qui l'empêchent de bien mémoriser l'information et d'apprendre
- in trouble de langage qui affecte ses habiletés de lecture et d'écriture
- un trouble grapho-moteur qui mobilise toute son énergie pour tracer les lettres, ce qui ne lui permet pas de se concentrer sur l'orthographe des mots, etc.
Capacités affectées
Habituellement, les difficultés ou les troubles d’apprentissage affectent plusieurs capacités nécessaires pour le processus d’apprentissage. Il s’agit de
- La mémorisation
- L’écoute
- Le raisonnement
- La parole
- La lecture
- Le langage écrit
- L’orthographe
- La calligraphie
- Le calcul mathématique
- La résolution de problèmes
- Les rapports spatiaux
- Les interactions sociales
Trouble ou difficulté d’apprentissage ?
Essayons de comprendre la différence entre ces deux termes. Le trouble d’apprentissage est un retard développemental qui est causé par un dysfonctionnement cérébral. Par contre, la difficulté d’apprentissage est un obstacle aux apprentissages qui est causé plutôt par plusieurs facteurs internes et externes à l’individu. Notons ici
- les conditions socio-économiques difficiles ;
- des différences culturelles ou linguistiques ;
- un manque de motivation ;
- un milieu familial ou scolaire peu stimulant, etc.
Trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité.
Ce trouble est souvent à l’origine des difficultés d’apprentissage chez les enfants. Le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble d'origine neurologique qui a deux caractéristiques principales : l'inattention et l'hyperactivité-impulsivité. Les symptômes de TDAH sont décrits dans le DSM-V.
L’enfant qui est inattentif
- ne parvient pas à prêter attention aux détails ; fait des fautes d’inattention dans les devoirs scolaires ;
- a souvent du mal à soutenir son attention sur des tâches ou dans des activités de jeux ;
- semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement ;
- ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ;
- a souvent du mal à organiser ses travaux et ses activités ;
- évite à s'engager dans des tâches qui nécessitent un effort mental soutenu ;
- perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités ;
- est facilement distrait par des stimuli externes ;
- a des oublis fréquents dans la vie quotidienne ;
L’enfant qui est hyperactif-impulsif
- remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège ;
- quitte souvent son siège dans des situations où il est supposé rester assis ;
- court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié ;
- a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir ;
- est souvent « sur la brèche », agissant comme s’il était « monté sur ressorts » ;
- parle souvent trop ;
- laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée ;
- a souvent du mal à attendre son tour ;
- interrompt souvent les autres.
L’enfant peut présenter les symptômes d’inattention avec ou sans l’hyperactivité-impulsivité.
Trois types de troubles d’apprentissage
La dyslexie est un trouble neurologique qui renvoie à la présence de difficultés dans l’acquisition de l’habileté de la lecture. Ce trouble apparaît dès les premiers moments de l’apprentissage de la lecture. Un enfant qui a ce trouble peut
- avoir les problèmes de décodage du texte ;
- être dans l’incapacité de reconnaître le son que fait un assemblage de lettres (en, an, ou, on, ein, etc.)
- changer, omettre ou intervertir les lettres dans un mot ;
- changer un mot ;
- ne pas lire toute la phrase ;
- ne pas tenir compte de la ponctuation.
La dysorthographie est un trouble neurologique qui accompagne souvent la dyslexie qui renvoie à la présence de difficultés en écriture. Un enfant qui a ce trouble peut être dans l’incapacité
- d’écrire certaines lettres de l’alphabet ;
- de représenter correctement par écrit un son ou une syllabe ;
- d’orthographier les mots
- de comprendre la grammaire ;
- d’apprendre, d’appliquer les règles de grammaire ;
- d’écrire des phrases complètes ;
- de trouver des idées pertinentes ;
- d’exprimer ses idées par écrit ;
- de lier ses idées, de développer un vocabulaire diversifié et précis, de s’autocorriger etc.
La dyscalculie est un trouble d’apprentissage des nombres et du calcul qui est d’origine neurologique et qui n’est pas dû à un manque de stimulation ou d’intelligence. Un enfant qui a ce trouble n’arrive pas à
- dénombrer;
- écrire les chiffres;
- lire les nombres;
- réaliser des calculs simples;
- mémoriser les tables mathématiques.
Évaluation neuropsychologique
L’évaluation neuropsychologique est un outil parfait de diagnostic des difficultés et de troubles d’apprentissage. Pour plus de détail, veuillez consulter notre rubrique consacrée à l’évaluation.
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